Le gouvernement ghanéen veut renouer avec les fortes croissances économiques qu’elle a connues au cours de la décennie passée, et table ainsi sur un taux de 8 à 9% en 2017, contre 3,9% cette année ou encore 4% en 2014.
«La croissance devrait se situer à environ 8 à 9% à partir de 2017, tandis que le déficit budgétaire se limiterait à 3 à 4% contre 9,3% en 2014», a annoncé le ministre ghanéen des Finances, Seth Terkper.
Pour s’y faire, le Ghana compte entre autres, selon Terkper, sur la hausse de la production de pétrole, quoi qu’actuellement la chute des prix des matières premières ait entrainé le gouvernement a adopté de nouvelles mesures, telle que l’augmentation de la taxe à 17,5% sur les produits pétroliers, afin d’accroitre les recettes de l’Etat.
Les autorités ghanéennes s’attendent aussi à de bonnes performances dans le secteur des services. L’entrée en production d’une grande usine de traitement de gaz naturel devrait par ailleurs contribuer à booster l’économie du pays.
Hormis ces aspects financiers, le pays peut compter aussi sur sa stabilité politique et sociale, nécessaire pour attirer les investisseurs étrangers, ainsi que sur le soutien que lui assure des bailleurs de fonds multilatéraux (FMI, Banque mondiale,…) ou bilatéraux (Etats-Unis, Chine…).
Il y a quelques semaines, le Fonds monétaire international (FMI) a accordé au Ghana, une aide financière de 918 millions de dollars, dans l’optique de stabiliser son économie et de soutenir les réformes engagées.
Pays d’Afrique de l’Ouest, le Ghana est riche en matières premières, notamment en minerais et en pétrole, dont il exporte une grande partie de la production.