Le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi a mis en avant ce mercredi au Sommet de l’Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA) à Belém au Brésil, les atouts du bassin du Congo dans la lutte contre le changement climatique, apprend-on sur le site de la présidence congolaise.
Le Chef d’Etat congolais aurait démontré que son pays joue un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique et constitue à l’instar des pays de l’espace amazonien, l’un des poumons de la planète et l’un des «pays solution» face aux enjeux climatiques.
Tshisekedi a rappelé que les forêts de la RDC hébergent une faune et une flore riches et endémiques qui jouent un rôle fondamental dans la régulation du système climatique mondial, au même titre que la forêt amazonienne en Amérique Latine.
«En effet, a-t-il déclaré, la RDC est le deuxième massif forestier du monde. Avec ses 155 millions d’hectares de forêts qui couvrent l’équivalent de 67 % du territoire national, mon pays représente à lui seul près de 10 % des forêts tropicales du monde, près de 38 % des forêts africaines et environ 60 % de celles du Bassin du Congo».
Dans son intervention, Tshisekedi a encore précisé qu’«à cet énorme massif forestier, s’ajoutent de vastes étendues de tourbières, couvrant environ 101. 500 km² du territoire national. Son atout principal demeure sa capacité d’absorption de carbone qui se chiffre à près de 1,5 milliard de tonnes de dioxyde de carbone par an, soit 4 % des émissions mondiales».
Rappelant la Déclaration conjointe sur la Coopération autour de la forêt tropicale et l’action climatique signée le 14 novembre 2022 à Bali, entre la RDC, le Brésil et l’Indonésie, le président congolais a souligné que cette «Alliance Trilatérale pour la Coopération sur les forêts tropicales et l’action climatique ainsi consacrée à Bali, nous servira désormais de cadre de concertation, de partage d’expériences, d’échanges et d’actions sur les questions cruciales relatives à la forêt et à la biodiversité».
Le sommet de l’Amazone de 2023, tenu du 8 au 9 août à Belém, a été sanctionné par la création de l’«Alliance amazonienne de combat contre la déforestation», précise une déclaration commune signée par les huit pays sud-américains d’Amazonie membres de l’OTCA créée en 1995.