Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, jeudi, la signature d’un accord de prêt d’un montant d’environ 28 millions de dollars américains avec le gouvernement de la Transition en Guinée, destinés au financement de la mise en œuvre du Projet d’appui au développement agropastoral, de la digitalisation et de l’accès aux marchés en Guinée.
L’accord a été paraphé jeudi 3 août à Conakry entre le ministre des Finances guinéen, Moussa Cissé et le responsable-pays du Groupe de la BAD, Léandre Bassolé, en présence de la ministre du Plan et de la Coopération internationale, Rose Pola Pricemou, et du ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Mamoudou Nagnalen Barry.
Le communiqué de la BAD explique que le projet a pour but, d’une part, de favoriser la promotion de la production de maïs et de soja en vue de sa transformation en aliments de volaille et de bétail et l’amélioration des infrastructures de production, de transformation et de commercialisation des deux filières cibles ainsi que les infrastructures pastorales.
D’autre part, il doit contribuer au renforcement de la résilience climatique des agro-éleveurs, à l’autonomisation des femmes, ainsi qu’à la réduction des vulnérabilités et des inégalités entre hommes et femmes dans le secteur agricole.
Le projet apportera également l’innovation et le transfert de technologies, stimulera l’inclusion financière des acteurs du secteur agricole et mettra un accent particulier sur la digitalisation de l’ensemble de la chaîne de valeur.
Moussa Cissé a remercié la BAD pour son appui aux efforts de développement de la Guinée, et salué «la qualité de la coopération» entre les deux parties ainsi que «l’impact que le projet aura sur les populations guinéennes».
De son côté, Léandre Bassolé a adressé «toute la gratitude» de la BAD au gouvernement guinéen pour «le soutien permanent» à l’institution panafricaine, et salué la franche collaboration et la compréhension mutuelle qui ont prévalu pendant l’instruction du projet.
Le responsable-pays du Groupe de la BAD a appelé les décideurs guinéens et acteurs de terrain, à une meilleure utilisation des ressources mobilisées, notamment par une mise en œuvre efficace et efficiente du projet dont l’impact transformateur est attendu par les populations guinéennes.