«Le Maroc est à un tournant important de son histoire sociale. L’enjeu est de rééquilibrer son modèle de développement pour pourvoir de fondations solides la nouvelle puissance régionale que le royaume rêve d’être de manière durable », souligne le magazine français Lepoint.fr/afrique/ dans un long article publié ce lundi 21 août à l’occasion de la célébration par le peuple marocain du 44ème anniversaire de la récupération de la province d’Oued Eddahab.
Dans cet article intitulé : « Protection sociale, droits des femmes : le Maroc poursuit sa mue », le magazine français revient sur les importants progrès réalisés par le Royaume chérifien dans tous les domaines notamment économique et social sous le règne du défunt Roi Hassan II et de son digne successeur le Roi Mohammed VI qui a donné une forte impulsion au développement tous azimuts du Royaume.
« Et s’il y a un rôle primordial à prendre en considération, ajoute l’auteur de l’article, c’est bien celui du souverain chérifien, le Roi Mohammed VI, en ses qualités conjuguées de Commandeur des croyants, gardien des valeurs fondamentales du royaume et de chef de l’État avec la haute main sur les secteurs stratégiques que sont l’Économie, les Affaires étrangères, la Défense et le dispositif sécuritaire».
« Le Maroc a bien changé depuis 1999 et s’est avantageusement positionné sur la carte mondiale des chaînes de valeurs industrielles et commerciales », relève le magazine, rappelant que le Maroc a réintégré la grande famille de l’Union africaine, remporté d’importants succès diplomatiques, notamment dans le dossier du Sahara «dont la marocanité est désormais reconnue par les États-Unis et Israël » et renforcé ses dispositifs de défense avec des partenariats solides et variés tout en faisant preuve d’efficacité en matière de renseignements et d’actions contre le terrorisme djihadiste. «Cela en a fait un pays qui compte désormais sur la scène internationale ».
Sur le plan interne, le magazine français met en avant les nombreux programmes sociaux d’envergure qui se sont succédé avec «l’ambition affichée de réduire les distorsions économiques induites par la croissance à marche forcée imposée par le chef de l’État».
Au plan économique et financier, « les réalisations majoritairement tirées par des investissements massifs dans les infrastructures », ont permis au Royaume chérifien sous la conduite éclairée de son Souverain, « de faire reculer la grande pauvreté et faire émerger une classe moyenne de plus en plus dense ».
En 2020, rappelle le magazine, le Roi Mohammed VI a déclaré à l’occasion du 21ème anniversaire de son accession au trône, que « le moment est venu de lancer, au cours des cinq prochaines années, le processus de généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains ».
Ce qui a déclenché, selon la publication, « un vrai big-bang social, avec l’élargissement de l’Assurance maladie obligatoire à 22 millions de nouveaux bénéficiaires, la généralisation des allocations familiales ciblant 7 millions d’enfants en âge d’être scolarisés, l’élargissement de l’assiette des adhérents aux régimes de retraite à 5 millions de personnes exerçant un emploi, enfin la généralisation de l’indemnité pour perte d’emploi d’ici à 2025 ».
Considérée comme l’une des réformes-totem du début de règne du roi Mohammed VI, la modernisation du statut de la femme marocaine en 2004 à travers la réforme dite de la Moudawana (le Code de la famille et du Statut personnel), rappelle le magazine, «est une étape fondamentale pour qui veut comprendre les nouveaux souffles qui traversent la société marocaine », qui avait suscité à l’époque un débat houleux entre conservateurs et progressistes.
Dans son discours du Trône de 2022, le Souverain marocain avait annoncé l’Acte II de la réforme de la Moudawana, insistant particulièrement sur la nécessité d’instaurer davantage d’égalité entre les femmes et les hommes.
«Quand les femmes accèdent pleinement à leurs droits, elles ne portent aucun préjudice aux hommes, pas plus qu’elles ne se font tort. De fait, la condition sine qua non pour que le Maroc continue de progresser est qu’elles occupent la place qui leur échoit et qu’elles apportent leur concours efficient à toutes les filières de développement », avait souligné le Roi Mohammed VI avant de demander une mise à jour des législations dédiées à la promotion de ces droits, rappelle enfin Lepoint.fr/afrique/.