Le chef d’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye a entamé dimanche 27 août, une visite officielle de deux jours à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), a annoncé la Présidence congolaise.
Une séance de travail est prévue ce lundi avec son homologue congolais, Félix Tshisekedi, au Palais de la Nation, à l’issue de laquelle, les deux hommes donneront un point de presse.
Cette visite intervient quelques semaines après le dernier sommet de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) organisé à Bujumbura, au Burundi.
Ndayishimiye, également président de l’EAC, est activement impliqué dans le processus de paix de Nairobi visant à ramener la paix et la stabilité dans les provinces de l’Est de la RDC, une région en proie à des affrontements armés.
Le Burundi participe, avec une troupe de plus de 1.000 hommes, à la Force régionale de l’EAC déployée dans la partie orientale de la RDC pour combattre les troupes terroristes du M23 appuyées, selon Kinshasa, par l’armée rwandaise (RDF).
Alors que la Présidence congolaise n’a pas communiqué sur l’ordre du jour de la réunion des présidents congolais et burundais, la question de la lutte contre les groupes armés à l’Est de la RDC devrait figurer au menu de leurs discussions.
Parmi les mouvements armés actifs sur le territoire congolais figurent le groupe Résistance pour un Etat de droit au Burundi (RED Tabara) et les Forces nationales de libération du Burundi (FNL). Ndayishimiye a déjà invité ces forces négatives burundaises à rejoindre leur patrie.
La presse locale congolaise, commentant la visite du président burundais, évoque la signature d’un accord militaire que les deux pays signeraient ce lundi.
Depuis l’arrivée de Tshisekedi au pouvoir, les relations entre Kinshasa et Gitega sont au beau fixe. La RDC et le Burundi sont les seuls membres francophones de l’EAC.