Après l’étape de la dissuasion mise en branle depuis le 31 juillet au Togo, à travers l’opération «Feux tricolores», pilotée par le ministère de la Sécurité, les forces de l’ordre togolaises vont passer à une nouvelle étape ce lundi 28 août sur toute l’étendue du territoire national.
Selon des précisions données par le chef de la Police nationale du Togo, le colonel Y. Okpaoul, toute violation du Code de la route à partir de ce 28 août va donner lieu à des sanctions fermes des forces de sécurité. Le Togo a enregistré 3.262 accidents au premier semestre 2023 ayant occasionné 282 morts, selon le ministère togolais de la Sécurité.
Les policiers positionnés sur diverses artères des rues urbaines du pays ont pour mission spécifique, selon cet officier, «l’interpellation des conducteurs et la saisie des engins à deux roues de tout usager de la voie publique ne portant pas de casque». Les personnes transportées sur ces engins interpellés auront droit en groupe, à près de 2h de sensibilisation sur le Code de la route sous forme de punition.
Selon la Police nationale, ces «engins saisis ne seront remis à leurs propriétaires que les après-midis suivant l’interpellation, et seront dirigés vers la fourrière si ces engins ne sont pas repris à temps».
L’opération «Feux tricolores» a permis de mettre à nu l’inconduite notoire des usagers de la route togolaise ces 30 derniers jours. Cette opération policière a permis d’interpeller, d’après des chiffres officiels, «27.817 citoyens circulant sans casques, 9.603 engins à deux roues et 2.042 voitures qui ont allègrement violé les feux tricolores, 566 tricycles ayant violé le Code de la route, ou encore 2.362 motos ne disposant pas de rétroviseurs».