L’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan ont achevé lundi 28 août au Caire, leur nouvelle phase de négociations sans parvenir à un accord à propos du remplissage du Grand barrage éthiopien de la renaissance (GERD).
Les nouvelles discussions tripartites avaient démarré dimanche dernier au Caire, la capitale de l’Egypte et visaient à «trouver un accord sur les règles de remplissage et de fonctionnement du GERD», d’après un communiqué du ministère égyptien des Ressources hydriques et de l’Irrigation.
Mais les échanges «n’ont donné lieu à aucune évolution tangible dans les positions éthiopiennes», déplore la partie égyptienne qui souhaitait un «accord équilibré et juridiquement contraignant sur les règles de remplissage et d’exploitation du barrage, et qui réponde aux intérêts et aux préoccupations des trois pays» riverains du Nil.
Construit par l’Ethiopie, le Grand barrage de la renaissance est sujet à polémique avec les autres pays voisins du Nil que sont l’Egypte et le Soudan en raison de l’impact négatif que cette infrastructure pourrait avoir sur leur part des eaux du fleuve.
Divers rounds de négociations pour trouver un accord ont tous échoué, malgré l’implication de l’Union Africaine (UA) et de l’Organisation des Nations Unies (ONU). L’Ethiopie maintient son projet et ne reconnaît aucun préjudice sur la part d’eau de ses voisins.