Le chef de l’Armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhane qui effectuait ce mardi 29 août, une visite en Egypte, a déclaré dans une interview à une chaîne de télévision égyptienne, que les Forces de soutien rapide (FSR) «se sont rendues coupables de crimes de guerre», affirmant que «l’Armée cherche à mettre fin à la guerre et à reprendre la transition démocratique».
Le général Burhane est arrivé mardi en Egypte pour son premier voyage à l’étranger depuis le début il y a quatre mois, d’une guerre meurtrière contre les paramilitaires du FSR. Il s’est entretenu avec le président égyptien, Abdel Fattah al Sissi «des derniers développements au Soudan et des relations bilatérales entre les deux pays», précise dans un communiqué, le Conseil de souveraineté soudanais.
Il en a profité pour remercier Le Caire «du soutien et l’accueil» réservés aux 280.000 Soudanais ayant trouvé refuge en Egypte depuis le début de la guerre, malgré le durcissement des formalités d’entrée début juin 2023.
Depuis le 15 avril dernier, la guerre entre l’Armée nationale et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) sous commandement du général Daglo, a fait au moins 5.000 morts.
Selon l’ONU, depuis le 11 août, plus de 50.000 personnes ont été forcées de fuir Nyala, deuxième ville la plus peuplée du Soudan en raison de l’intensité des combats entre les deux belligérants.