Après l’Union africaine, c’est au tour de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) de suspendre le Gabon de toutes ses instances, suite au coup d’Etat militaire ayant renversé le régime gabonais d’Ali Bongo le 30 août dernier.
«La CEEAC suspend l’adhésion du Gabon jusqu’à ce que l’ordre constitutionnel soit rétabli» dans le pays, indique un communiqué publié à l’issue d’un sommet extraordinaire tenu, lundi 4 septembre, par les dirigeants de la CEEAC à Djibloho, en Guinée équatoriale.
Dans un précédent communiqué publié à l’issue de la réunion du 31 août, la communauté a condamné l’arrivée des militaires au pouvoir à Libreville, appelé à garantir l’intégrité du président Ali Bongo toujours assigné à résidence et exigé le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays.
Les militaires ont renversé le président Ali Bongo juste une heure après l’annonce des résultats de la présidentielle du 26 août qui lui donnaient victoire pour un troisième mandat.
Au Gabon, le chef de la junte, le général Brice Oligui Nguema a prêté serment hier lundi, devant les juges de la Cour constitutionnelle, en tant que président de la République pour une transition dont la durée n’a pas été précisée.