En lançant sa campagne pour la présidentielle du 10 octobre 2023, couplée à des élections législatives, le Président libérien George Oppong Weah, candidat à sa réélection, a promis ce 7 septembre que «les années 2024 et au-delà seront meilleures pour tous les Libériens».
Le Président Weah, 56 ans et sa colistière Jewel Howard-Taylor, ex-épouse de l’ancien Président et chef de guerre Charles Taylor condamné à 50 ans de prison pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en Sierra Leone voisine, ont lancé leur campagne dans un stade de Monrovia.
«Pendant notre premier mandat, nous avons posé les fondations de la paix, de la liberté d’expression, de la stabilité macro-économique et de la restauration de la confiance dans le système éducatif national. Je peux garantir que les années 2024 et au-delà seront meilleures pour tous les Libériens», a promis Weah.
Ancienne star internationale de football reconvertie en politique, élu Président en 2017, George Weah a pris fonctions en 2018 pour un mandat de six ans.
L’ancien vice-président Joseph Boakai (2006-2018) d’Ellen Johnson Sirleaf, l’homme d’affaires et chef du parti Alexander Cummings et l’avocat défenseur des droits humains Taiwan Gongloe s’annoncent parmi ses principaux rivaux.
Plus de 2,4 millions d’électeurs sont inscrits pour la présidentielle et les législatives pour désigner 73 députés et 15 sénateurs en fin de mandat sur les 30 parlementaires prévus par la Constitution du pays.
Le Liberia a été ravagé par des guerres civiles entre 1989 à 2003, et a été meurtri ensuite par l’épidémie de fièvre Ebola de 2014-2016. Le pays qui compte environ cinq millions d’habitants, a encore été éprouvé par la pandémie de la Covid-19 puis par les conséquences de la guerre russo-ukrainienne. Environ la moitié des Libériens vivent avec moins de 1,90 dollar par jour, selon la Banque mondiale.