Le Gouvernement zambien a réfuté ce 18 septembre, les allégations selon lesquelles l’ex-Président Edgar Lungu aurait été empêché de voyager à l’étranger.
«Pour des raisons de sécurité, il est essentiel que le Cabinet du Président Hakainde Hichilema soit informé lorsque l’ancien Président a l’intention de voyager à l’étranger», a expliqué Thabo Kawana (porte-parole gouvernemental), lors d’un point de presse.
Il a en outre souligné que les assertions selon lesquelles Edgar Lungu aurait été empêché de se rendre en Corée du Sud, sont dénuées de sens, ajoutant que l’ancien président en tant que dépositaire de secrets d’État, détient des informations cruciales pour la sécurité nationale et que, par conséquent, le Gouvernement doit être informé de ses projets de voyage.
Edgar Lungu, du parti « Front patriotique », a dirigé la Zambie de 2015 à 2021. Il a perdu l’élection présidentielle de 2021 face à son opposant de longue date Hakainde Hichilema.
La dette de la Zambie avait explosé sous le règne d’Edgar Lungu, critiqué pour avoir contracté des emprunts massifs destinés à financer une frénésie de projets d’infrastructures pendant ses six années de présidence.
Le président Hichilema, un homme d’affaires arrivé au pouvoir après cinq tentatives infructueuses, a été élu sur fond d’une promesse de relancer l’économie nationale, d’éradiquer la corruption et de faire revenir les investisseurs chez le deuxième plus grand producteur de cuivre d’Afrique.
Le pays de près de 20 millions d’habitants avait fait l’objet d’un défaut de paiement de sa dette extérieure en 2020, le premier cas en Afrique après l’irruption de la pandémie du coronavirus.