L’African Business Lawyers’ Club (ABLC) tient ce 22 septembre 2023 au siège du MEDEF (patronat), à Paris, sa 12ème Conférence annuelle au cours de laquelle divers acteurs du marché africain des infrastructures du transport, vont dresser l’état des lieux de leur secteur d’activités.
Les débats de cette 12ème Conférence annuelle se focaliseront sur deux axes principaux selon les organisateurs. Il s’agit d’une part du «Rôle crucial des infrastructures de transport dans la stimulation des échanges commerciaux et la promotion de la croissance économique au niveau régional».
Et d’autre part de la «Mise en œuvre et les défis liés au financement des projets d’envergure dans le domaine des infrastructures de transport» sur le continent.
«Malgré de grandes avancées, les défis liés aux infrastructures de transport en Afrique sont préoccupants et ils appellent à une action immédiate des différentes parties prenantes. Cette 12è édition de la Conférence de l’ABLC vise à susciter des débats constructifs et à formuler des solutions concrètes répondant à ces défis critiques», a confié Thierry Nkiliyehe (président de l’ABLC) pour souligner l’importance de cette rencontre.
Selon des experts de la BAD (Banque africaine de développement), le réseau routier africain a connu une croissance significative ces dernières années, passant de 4 millions de kilomètres en l’an 2000 à plus de 6,3 millions de kilomètres en 2020. Un progrès qui a «favorisé ainsi la connectivité à l’échelle nationale et régionale» sur le continent.
En dépit de ces progrès, «près de 40% de la population africaine ne bénéficie pas encore d’un accès à des routes en bon état, ce qui constitue un frein majeur à la mobilité des personnes et au transport des biens. Et le secteur privé n’apporte que 18% du financement de ce secteur», déplore encore la BAD.