Le Commonwealth a opté ce 20 septembre pour une suspension «partielle» du Gabon de toutes ses instances et réclame un retour à l’ordre constitutionnel dans les plus brefs délais.
La décision a été prise ce 20 septembre à l’issue du 63ème congrès du Groupe d’action ministériel du Commonwealth (CMAG) auquel le Gabon a adhéré il y a un an. Il est demandé au Gabon de «défendre les valeurs et principes du Commonwealth» et d’«organiser des élections crédibles dans les plus brefs délais et dans un délai maximum de deux ans à compter du 30 août 2023».
Le président Ali Bongo Ondimba a été renversé par un coup d’Etat militaire le 30 août 2023 alors qu’il venait d’être déclaré vainqueur de l’élection présidentielle. Le pays est désormais dirigé par un gouvernement de Transition avec à sa tête le général Brice Oligui Nguema.
Ce 19 septembre, des proches du Président déchu, dont son fils, Noureddin Valentin Bongo, ont été mis en examen et placés en détention provisoire pour «trahison contre les institutions de l’Etat, détournements massifs des deniers publics, malversations financières internationales en bande organisée, faux et usage de faux, falsification de la signature du Président de la République, corruption active, trafic de stupéfiants», a précisé le Procureur de Libreville, André-Patrick Roponat.