Les djihadistes de Boko Haram ont commis, durant la seule journée du jeudi 4 juin, trois attaques terroristes dans le nord-est du Nigeria, faisant des dizaines de morts parmi les civils.
Ces tragiques incidents sont venus rappeler la triste réalité que doivent endurer les populations de cette région du pays face à la secte terroriste qui cherche à faire perdurer le rythme quasi-quotidien de ses exactions.
La première explosion a eu lieu au marché de la ville de Jimeta, située dans le nord-est du Nigeria. Cet attentat à la bombe a causé la mort d’une trentaine de personnes, dont des femmes et des enfants.
S’en est suivi un second attentat suicide à Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno, où quatre militaires ont été tués. D’après des sources sécuritaires cette attaque a visé le dernier point de contrôle d’une caserne militaire.
A Yola, la capitale de l’Etat de l’Adamawa voisin de Borno, aux moins deux personnes ont été tuées et plusieurs dizaines d’autres blessées après une explosion dans un marché populaire très fréquenté.
Plusieurs déflagrations, attribuées à Boko Haram, ont ciblé des marchés dans le nord-est du Nigeria ces derniers jours. La ville de Maiduguri a été le théâtre depuis samedi dernier, de plusieurs attaques attribuées aux insurgés islamistes de Boko Haram. Des exactions qui interviennent au lendemain de l’investiture du nouveau président nigérian, Muhammadu Buhari.
Pour beaucoup, ces séries d’attaques, toujours plus importantes, dénotent l’incapacité du gouvernement nigérian à assurer la sécurité de ses citoyens dans ces régions reculées du pays. Pourtant, le nouveau président avait bien promis de par tous les moyens, traquer les membres de Boko Haram et mettre fin à leur insurrection qui ensanglante le nord-est du pays depuis plusieurs années.