La pénurie d’eau potable provoquée par la tempête Daniel qui a dévasté le Nord-est de la Lybie le 10 septembre dernier, a «poussé de nombreuses personnes déplacées à quitter Derna pour se rendre dans d’autres villes de l’Est et de l’Ouest», a fait savoir ce jeudi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
L’OIM a expliqué que les besoins urgents des personnes sinistrées portent sur «la nourriture, l’eau potable, la santé mentale et le soutien psychosocial».
De son côté, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge fait état d’un nombre «énorme» de morts et de 10.000 disparus.
Suite à cette catastrophe meurtrière, les agences onusiennes dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS) œuvrent à «prévenir la propagation de maladies et éviter une deuxième crise dévastatrice dans la région», mettant en garde contre les risques liés à «l’eau contaminée et au manque d’hygiène», affirme l’Onu.
Dans une interview accordée dans la soirée du 20 septembre à la télévision libyenne «Libya al-Ahrar», le procureur général, Al-Seddik al-Sour, chargé de l’enquête sur le drame qui a endeuillé l’Est de la Libye, a promis des «résultats rapides».
Al-Sour a fait savoir que les coupables présumés de corruption ou de négligence en lien avec cette catastrophe, avaient «déjà été identifiés», sans les citer nommément.