Sahel/Terrorisme: La France prête à collaborer avec «des Etats démocratiques qui en feront la demande»

Après plusieurs semaines de bras de fer diplomatique par médias interposés avec le pouvoir nigérien du général Tchiani, la France a annoncé ce dimanche, par la voix de son président, Emmanuel Macron le prochain départ de ses soldats et de son personnel diplomatique du Niger.

Après le Mali et le Burkina Faso, l’armée française va donc aussi quitter le Niger avec «ses 1.500 soldats au plus tard fin à la fin décembre 2023». La France se dit toutefois disposée à collaborer dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, avec «des Etats démocratiques en Afrique occidentale qui en feront la demande», a précisé ce 24 septembre le président français sur TF1 et France 2.

Une position qui se situe dans la droite ligne des déclarations du plus jeune Président de la Vème République française lors de la «Conférence des Ambassadrices et des Ambassadeurs» qui a marqué la rentrée diplomatique 2023 en France.

Le 28 aout dernier, le Président Macron avait indiqué que Paris va dorénavant «s’appuyer sur des forces régionales permettant d’assurer la sécurité en Afrique comme le Bénin et le Kenya», forces qui en ont fait la demande.

Avec le départ acté des forces françaises du Niger, Paris ne disposera désormais que de 1.000 hommes au Sahel et ils sont basés au Tchad où l’armée tricolore dispose de bases militaires comme en Côte d’Ivoire, au Gabon et à Djibouti.

Berlin a indiqué la semaine écoulée qu’elle envisagerait elle aussi un départ de ses formateurs militaires du Niger le conditionnant par le retrait des 1.500 soldats français de ce pays ouest-africain.