Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Nabil Ammar, a assuré ce mardi 26 septembre, que son pays n’a pas coupé «les ponts de communication avec le Fonds monétaire international» (FMI) alors que les négociations sont au point mort avec cette institution financière de Bretton Woods, pour obtenir un prêt d’un montant de 1,9 milliard de dollars sur 4 ans.
Le chef de la diplomatie tunisienne qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse tenue conjointement avec son homologue russe, Sergueï Lavrov à l’occasion d’une visite de travail en Russie, a souligné que «la Tunisie est en communication et en coopération avec tous ses partenaires, et qu’il ne fait pas partie de sa tradition diplomatique de rejeter un partenaire en faveur d’un autre».
«Nous disposons de canaux de communication et de dialogue avec nos partenaires, et nous n’avons jamais dit que nous coupions les ponts de communication avec le Fonds monétaire international», a-t-il ajouté. Depuis octobre 2022, les négociations sont au point mort entre la Tunisie et le FMI pour obtenir un prêt d’un montant de 1,9 milliard de dollars sur 4 ans.
Cet échec est dû aux exigences d’un engagement dans un programme de réformes économiques, qui inclut une réduction des subventions énergétiques et alimentaires, une réduction du coût des salaires publics et une restructuration des entreprises publiques, ce qui n’est pas entièrement conforme à l’approche de Kaïs Saied.
Le ministre russe des Affaires étrangères a, pour sa part, déclaré que «la Russie et la Tunisie partagent une volonté commune de renforcer la coopération bilatérale dans divers domaines, tels que la technologie et l’énergie nucléaire civile, ainsi que d’explorer de nouvelles opportunités de partenariat».