La Présidence du Kenya a ordonné mardi 3 octobre des coupes budgétaires au niveau de tous les ministères et départements d’Etat afin de pouvoir faire face aux conjonctures économiques difficiles que traverse le pays.
Un communiqué du Cabinet de la présidence explique que cette décision entre dans le cadre du «plan de consolidation budgétaire de l’administration qui vise à contenir le déficit budgétaire» au Kenya. Dans cette optique, la présidence a approuvé «la réduction du budget récurrent de chaque ministère et département d’Etat de 10%», lit-on dans le texte. Nairobi décide également d’annuler l’achat de 60% des actions de Telkom Kenya à la société de capital-investissement londonienne Helios. Ceci mettra donc un terme à un accord conclu sous l’administration du Président Uhuru Kenyatta qui a nationalisé l’opérateur kényan de télécommunications pour un prix 40,43 millions de dollars.
Le Kenya de William Ruto est confronté à des défis économiques croissants en raison de l’augmentation des remboursements de la dette, de la hausse des taux d’intérêt et des impôts élevés qui ont freiné la demande des consommateurs.