L’opposant Bobi Wine a déploré ce 5 octobre être assigné à résidence, après avoir été contraint de rentrer chez lui depuis l’aéroport d’Entebbe où il venait d’arriver, après un temps passé à l’étranger.
Bobi Wine a été contraint de monter dans une voiture par des agents de sécurité et a été ramené chez lui. A la veille de son retour au pays, la Police ougandaise avait prévenu que toute personne dans les rues pour l’accueillir serait arrêtée, alors que son parti avait appelé à une marche dans la ville.
Devant des journalistes reçus chez lui quelques heures plus tard ce 5 octobre, l’ancien candidat à la présidentielle affirme avoir été «attrapé» par «des sbires du régime» dès qu’il a atterri. «Ils m’ont traîné, m’ont tordu les mains et m’ont emmené dans une voiture… C’était humiliant», a-t-il déploré, avant d’affirmer être désormais «assigné à résidence».
Dans un communiqué sur son compte Twitter, la Police ougandaise affirme avoir «escorté» l’opposant chez lui et a invité la population à «ignorer les rumeurs de son arrestation».