Le gouvernement djiboutien, réuni mardi 10 octobre en Conseil des ministres, a examiné un projet de Loi portant adhésion de la République de Djibouti à l’Arrangement de Lisbonne concernant la protection des appellations d’origine et leur enregistrement international et sa dernière version, l’Acte de Genève adopté en 2015.
Cet Arrangement de Lisbonne, explique le communiqué du Conseil, est ouvert aux Etats parties à la Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle ; il protège les appellations d’origine et leur enregistrement international dont les dénominations sont enregistrées par le bureau international de l’OMPI à Genève.
La même source indique que cet acte vise à moderniser et à améliorer le système d’enregistrement international actuel pour protéger les noms désignant l’origine géographique des produits. Les indications géographiques et les appellations d’origine sont des signes officiels qui garantissent aux consommateurs que les produits respectent les conditions de production spécifiques et qu’ils entretiennent un lien fort avec leur témoin d’origine.
Le Conseil, présidé par le chef de l’Etat Ismaïl Omar Guelleh, estime que la ratification d’acte de l’Arrangement de Lisbonne et ses conventions présente ainsi un grand intérêt pour Djibouti qui dispose de nombreux produits agricoles et artisanaux. Elle offre des avantages en matière de protection des indications géographiques et des appellations d’origine pour les produits locaux.
Ainsi la protection des produits locaux permet de préserver la réputation, la qualité et l’authenticité de ces produits ; et permet aux pays de protéger leurs produits contre l’utilisation abusive et la contrefaçon, soutient le communiqué.
Et de conclure, la ratification permettra au pays d’utiliser un système d’enregistrement international peu coûteux et qui offre une protection à l’échelle mondiale ; sachant que la protection des appellations d’origine permet de stimuler le développement du tourisme.