Les représentants de 26 pays africains réunis dans la ville touristique de Charm El Cheikh en Egypte, ont signé mercredi, un traité de libre-échange qui permettra à termes, de faciliter la circulation des biens et des marchandises à l’échelle continentale.
La cérémonie de signature de ce traité a été présidée par le président égyptien, Abdel Fatah Al Sissi à l’occasion du sommet africain, tenu à cet effet dans la station balnéaire égyptienne qui donne sur la mer rouge.
A l’occasion de cette rencontre, quelque 26 pays du continent noir prévoient en effet de créer une Zone Tripartite de libre échange (Tripartite Free Trade Area – TFTA), un marché commun africain, où la moitié orientale de l’Afrique sera plus ouverte aux échanges.
L’ensemble regroupera les pays appartenant à trois groupes économiques régionaux : le Marché Commun des Etats d’Afrique Australe et d l’Est (COMESA), celui de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et enfin de la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC). Ce sont donc plus de 625 millions de consommateurs qui bénéficieront directement de ce pacte économique et commercial africain.
Les spécialistes estiment que cet accord renforcera durant les prochaines années les échanges entre les pays signataires, qui représentent à eux tous un peu plus de 1.000 milliards de dollars de PIB. Cependant il faudra attendre plusieurs mois avant que le projet de Zone de libre-échange Tripartite ne se concrétise véritablement. Le principal souci réside dans le démantèlement des barrières douanières entre certains pays. Les petits producteurs figurent également à l’ordre du jour de la rencontre de Charm el Cheikh que doivent discuter les délégations des 26 pays africains.
L’objectif pour les dirigeants africains réunis lors de cette assise est de mettre en place un cadre pour aller vers des tarifs douaniers préférentiels, facilitant par conséquent, la circulation des biens et des marchandises sur le continent.