En Angola, une motion de destitution qui visait le Chef de l’Etat Joao Lourenço a été rejetée samedi 14 octobre par l’Assemblée nationale.
La motion émane de 90 députés de l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA), le plus grand parti d’opposition du pays, qui reproche au Chef de l’Etat d’avoir entre autres gravement violé la Constitution et attaqué l’État de droit démocratique.
Quelques 123 des 220 députés que compte l’Assemblée nationale angolaise ont voté contre la proposition, tandis qu’un d’entre eux s’est abstenu, faisant perdre au texte la majorité nécessaire pour son adoption. Le Chef de l’Etat Joao Lourenço est actuellement dans son second mandat consécutif à la tête de l’Angola. D’après les lois du pays, il peut être destitué pour des «crimes» tels que la trahison, l’espionnage, la corruption, le détournement de fonds ou l’incapacité permanente à exercer ses fonctions.