Le régime de transition au Burkina Faso avec à sa tête le capitaine Ibrahim Traoré «est venu redonner au drapeau burkinabè les vertus qu’il avait perdues», s’est félicité ce lundi 23 octobre, le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Kyelem de Tambèla, invitant ses compatriotes à se «dresser contre ceux qui font feu de tout bois pour abattre la Transition».
Le Chef du gouvernement qui s’exprimait lors du lancement des activités de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC) qui se tient du 23 au 27 octobre, a encore souligné que la Transition actuelle au Faso «vient marquer une rupture entre le passé récent et un futur que nous voulons construire. Il s’agit de jeter les bases d’un Burkina nouveau».
Kyelem de Tambela a notamment fait cas de ces opérateurs économiques nationaux et internationaux contraints de débourser de fortes sommes d’argent pour faire examiner leurs projets d’investissements, des enrichissements illicites rendus légaux par des textes pris à dessein et des sommes énormes englouties dans des études sans que les projets ne voient le jour.
«Et cela sans égard pour les perspectives d’emploi et de création des richesses projetées», a-t-il dénoncé et pour un terme à ces dysfonctionnements, Kyelem de Tambela a exhorté «les Burkinabè à défendre la Transition» pour réussir les réformes idoines.
A la tête du Burkina Faso depuis le 30 septembre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré a déclaré fin septembre 2023 que les élections au Burkina Faso ne sont pas «une priorité» pour la Transition qu’il dirige, contrairement à la «sécurité», dans ce pays touché de plein fouet par des violences jihadistes depuis 2015.