L’Ouganda a déploré mercredi 1er novembre la décision des Etats-Unis d’Amérique de l’exclure de son programme commercial de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA).
Quatre pays sont concernés par cette exclusion de l’AGOA qui prendra effet à compter du 1er janvier 2024. Il s’agit du Gabon, du Niger, de l’Ouganda et de la République centrafricaine (RCA) à qui il est reproché des «violations flagrantes» des droits humains et un «manque de pluralisme» politique et de l’État de droit.
Mercredi, Kampala a déploré une décision plutôt guidée par une volonté des USA de faire pression sur l’Ouganda afin qu’il assouplisse sa loi fortement répressive contre les pratiques homosexuelles. Par cette décision, «les États-Unis disaient aux Ougandais que leurs perspectives déjà minces de prospérité économique dépendent de leur vote en accord avec les valeurs de celui qui occupe de hautes fonctions aux États-Unis, et non les leurs», a critiqué Odrek Rwabwogo, conseiller spécial du Président Yoweri Museveni.
L’Ouganda subit plusieurs pressions de la communauté internationale depuis qu’il a promulgué l’une des lois les plus hostiles à l’homosexualité en Afrique. Des partenaires comme la Banque Mondiale s’invitent aussi à ce débat à charge contre la position de Kampala.