Le Fonds monétaire international (FMI) est plutôt optimiste vis-à-vis de l’économie de l’Angola en 2024, après des conjonctures difficiles durant cette année 2023 qui tend vers sa fin.
Dans son dernier rapport intitulé «Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne» présenté mercredi 1er novembre à Luanda, la capitale de l’Angola, le FMI table sur une croissance 3% pour le pays de João Lourenço.
Le second producteur de pétrole d’Afrique devrait également s’accommoder d’une amélioration des performances économiques et un retour à l’assainissement budgétaire.
Le FMI souligne toutefois des risques globaux pour l’Angola, essentiellement liés «à la volatilité des prix du pétrole et à un accès de plus en plus difficile aux marchés des capitaux pour les pays africains».
Pour y faire face, le FMI suggère que l’Angola «emprunte le chemin d’une stabilisation macroéconomique. Cela implique de garder le contrôle de l’inflation en s’assurant que les politiques inflationnistes soient gérées par des mesures monétaires appropriées».