Des médiateurs aux pourparlers de Djeddah entre l’armée soudanaise et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (RSF) ont annoncé hier mardi, s’être mis d’accord pour faciliter les opérations humanitaires au Soudan, précisant néanmoins, que cet accord d’étape n’inclut pas de cessez-le-feu.
Les belligérants ont convenu de travailler avec l’agence humanitaire des Nations Unies OCHA pour «résoudre les obstacles à l’accès à l’aide humanitaire», ainsi que pour établir une ligne de communication entre l’armée et les RSF, et atténuer la rhétorique incendiaire.
Les combats qui ont éclaté le 15 avril dernier au Soudan, vont donc se poursuivre, au grand regret des médiateurs qui ont exhorté les parties belligérantes à «faire passer les intérêts du peuple soudanais en premier, à déposer les armes et à s’engager dans des négociations pour mettre fin à ce conflit» interne.
Les négociations qui ont cours à Djeddah, en Arabie Saoudite, restent l’un des cadres appropriés pour aboutir à une fin paisible de cette guerre qui plonge le Soudan dans le chaos depuis sept mois déjà, et met à mal les efforts consentis ces dernières années, par le pays pour revenir sur la scène diplomatique.
Le Togo, sous l’égide de l’Union Africaine, tente aussi depuis plusieurs mois, une recherche de solution au conflit soudanais en passant par le différend au Darfour.