Le troisième round des négociations mondiales pour réduire la pollution plastique sur la planète a débuté ce lundi 13 novembre à Nairobi, capitale du Kenya.
Cette rencontre qui se tient à l’Office des Nations Unies à Nairobi, doit aboutir à la rédaction d’un traité pour réduire la pollution plastique dans le monde, un phénomène qui, d’après le président du Comité international de négociations (INC) de l’ONU-Environnement, Gustavo Meza-Cuadra Velasquez, «continue d’inonder nos océans, de nuire à la faune et de s’infiltrer dans nos écosystèmes et constitue une menace directe pour notre environnement, la santé humaine et l’équilibre fragile de notre planète».
Les délégations venues de 175 pays du monde ont cinq jours pour peaufiner ce traité dont une première ébauche a été révélée en septembre dernier.
Dans son allocution à l’ouverture des travaux, le Chef de l’Etat kenyan, William Ruto a exhorté les négociateurs à mettre en avant l’intérêt de la planète pour des échanges fructueux et aboutir à un résultat concret pour un traité à l’issue des travaux de cette rencontre de Nairobi.
Selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, le monde produit une moyenne annuelle d’environ 400 millions de tonnes métriques de déchets plastiques, dont 10% seulement sont recyclés.
Pas moins de «14 millions de tonnes finissent dans l’océan chaque année, tandis que d’autres s’accumulent dans les décharges», déplore l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).