Pour la troisième année consécutive, Luanda, la capitale de l’Angola, arrive en première position comme ville la plus chère du monde pour les expatriés, sur une liste de 207 métropoles.
C’est ce qu’a révélé l’étude annuelle sur le coût de la vie des principales villes du globe, rendue public ce mercredi 17 juin, par le célèbre cabinet d’études américain Mercer.
La ville portuaire angolaise doit ce trophée au coût élevé des articles courants qui sont, par ailleurs, pour la plupart importés. Le communiqué de Mercer fait aussi part du budget important à prévoir par les expatriés pour leur sécurité.
Toutefois, le top 10 est dominé par des villes asiatiques, à savoir Hong Kong (2e), Singapour (4e), Shanghai (6e), Pékin (7e) et Séoul (8e). D’après Mercer, «les villes chinoises ont fait un bond dans le classement en raison du renforcement du yuan chinois et des prix élevés des biens de consommation pour les expatriés».
Des villes européennes auraient reculé dans le classement mondial suite à al baisse de l’Euro face au Dollar. C’est le cas entre autres de Paris qui occupe désormais le 46e rang contre la 19e place dans le classement précédent. Quant aux villes américaines, elles auraient progressé pour la plupart d’entre elles.
La ville de Bichkek au Kirghizstan (au 207e) serait la ville la moins chère pour les expatriés, suivie de Windhoek en Namibie (206e) et de Karachi au Pakistan (205e).
Les résultats de l’enquête de Mercer qui prend en compte 200 paramètres (coût du transport, nourriture, habillement, loisirs, logement…), sont une véritable source d’informations stratégiques pour les gouvernements et des entreprises. Ils s’y fondent pour calculer les indemnités d’expatriation du coût de leur main d’œuvre.