Les dirigeants algériens remuent ciel et terre pour assurer la survie du front Polisario qui est devenu partout indésirable aux Nations Unies comme en Europe et en Afrique et sa chimérique république sahraouie «RASD» n’est plus reconnue en 2023, que par 38 pays sur les 193 états membres de l’ONU, contre 84 pays auparavant, selon le centre d’études sur le Sahara occidental (CESO) de l’université de Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne.
Cette dégringolade au plan géostratégique, politique et diplomatique de l’entité séparatiste et de son ange gardien algérien qui ne cesse de cumuler les échecs dans ce dossier du Sahara marocain, constitue la preuve irréfutable de la déliquescence du Polisario aux connivences avérées avec d’autres groupes armés et/ou terroristes comme le Hezbollah libanais pro-iranien, ou encore les groupes terroristes qui sèment violence et terreur dans la bande du Sahel et dans certains pays ouest-africains.
Sans le l’aide et le soutien inconditionnel du régime algérien et l’appui diplomatique des rares pays notamment africains et latino-américains qui reconnaissent encore la «pseudo-RASD» et particulièrement l’Afrique du Sud et ses «pays-satellites anglophones qui tournent dans son orbite, le Polisario n’aurait jamais vu le jour ou se serait éteint quelques années après sa création par les défunts présidents algérien, Houari Boumediene et libyen Mouammar Kadhafi.
Si le Polisario est en phase de disparition définitive, le régime kaki-vert algérien n’est pas non plus bien loti, sachant que dans le litige autour du Sahara marocain, la voix de la diplomatie algérienne est elle aussi, devenue inaudible et a perdu toute crédibilité sur l’échiquier politico-diplomatique régional et international.
Au plan interne, le régime du duo Abdelmadjid Tebboune et Said Chengriha navigue à contre-courant à telle enseigne que les évictions et les nominations dans les hautes fonctions civiles et militaires sont devenues le pain quotidien du peuple algérien qui ne sait plus à quel saint se vouer.
Pour preuves, le mandat du président Tebboune s’est illustré par la nomination d’un troisième Premier ministre depuis qu’il a été propulsé au pouvoir en décembre 2019 par les puissants généraux de l’armée algérienne et à leur tête le défunt Gaïd Salah et son successeur le vieux Chengriha qui dirige le pays à l’ombre.
In fine, l’obsession des dirigeants d’Alger civils et militaires et leur soutien aveugle à la chimérique «république sahraouie» qui n’existe que dans leur esprit, n’a aucune limite et caressent depuis plus de 40 ans l’espoir d’affaiblir le voisin marocain et d’imposer en vain leur leadership en Afrique du Nord et dans la bande du Sahel.