Le gouvernement éthiopien et le groupe rebelle de l’Armée de libération Oromo (ALO) ont achevé mardi 21 novembre un nouveau cycle de négociations sans parvenir à un accord.
Addis-Ababa attribue cet échec à l’ALO, faction dissidente de l’ancien groupe rebelle Front de libération Oromo, à qui elle reproche une position figée et des exigences irréalisables, ce qui entrave l’avancement des pourparlers.
«En raison de l’intransigeance de l’autre partie, les pourparlers ont pris fin sans accord», a déclaré sur Twitter, Redwan Hussien, Conseiller du Premier ministre Abiy Ahmed, pour la Sécurité nationale, précisant que «l’approche obstructive et les exigences irréalistes de l’OLA sont les principales raisons pour lesquelles ces pourparlers n’ont pas pu aboutir».
Les rebelles ont réagi dans un communiqué, accusant le gouvernement éthiopien de ne pas s’attaquer aux «problèmes fondamentaux qui sous-tendent les défis sécuritaires et politiques apparemment insurmontables du comté».
Plusieurs indiscrétions autour de ce dossier, estiment que les chances d’avoir un nouveau cycle de pourparlers entre les deux parties sont assez faibles.