Les tentatives du régime algérien de faire chanter l’Espagne pour la forcer à annuler son soutenu officiel au Plan d’autonomie marocain pour le Sahara, ont complètement foiré.
D’ailleurs, le maître d’œuvre de ce revirement spectaculaire de l’exécutif espagnol dans le dossier du Sahara marocain, Pedro Sanchez, chef du PSOE, a été reconduit pour un nouveau mandat, à la tête du gouvernement espagnol, suite aux dernières législatives anticipées du 23 juillet.
Les dirigeants d’Alger tablaient en effet, dans leur démoniaque chantage, sur la coupure du gaz à l’Espagne et la suspension de tous les échanges commerciaux entre les deux pays, pour faire plier Madrid sur sa position.
Pour rappel, dans une lettre adressée au Roi du Maroc, Mohammed VI, le 14 mars 2022, Pedro Sanchez avait exprimé le soutien de son pays au Plan d’autonomie marocain pour le Sahara, le considérant comme étant la solution la plus «sérieuse, crédible et réaliste», ce qui a fait sortir le régime algérien de ses gonds.
Aussitôt après, Alger a fermé le gazoduc qui acheminait le gaz en Espagne à travers le Maroc, rompu l’accord de coopération et de bon voisinage avec Madrid et rappelé son ambassadeur pour consultations en guise de représailles contre l’Espagne.
Mais, 16 mois après, les dirigeants d’Alger ont avalé en catimini le cuisant échec de leurs manœuvres et se sont finalement rétractés en faisant mine de rien, un rétropédalage à 360°, comme si rien ne s’était passé et pourtant ils faisaient de l’annulation du soutien espagnol au plan marocain d’autonomie, «une condition sine qua non pour la reprise des relations bilatérales».
Le régime algérien s’est même empressé de nommer un nouvel ambassadeur à Madrid, mettant ainsi fin à la crise diplomatique fomentée contre l’Espagne, ajoutant ainsi à son palmarès, un énième revers retentissant qui ne risque pas d’être oublié de sitôt.
Parallèlement, au grand dam du duo Abelmadjid Tebboun/Saïd Chengriha qui gère maladroitement le pouvoir auquel il se cramponne malgré les demandes du peuple algérien d’un changement radical de régime, la diplomatie marocaine agissant sous la vision éclairée du Roi Mohammed VI, ne cesse de glaner partout, les victoires diplomatiques dans le litige artificiel que fait perdurer l’Algérie, autour du Sahara marocain pour des visées hégémoniques inavouées.