Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a présidé hier dimanche à Alger, un Conseil des ministres au cours duquel il a exigé du gouvernement, de surseoir à l’approbation dudit projet de loi régissant les activités minières, afin de l’enrichir davantage, avec l’appui des spécialistes et experts en la matière.
Le Président algérien a affirmé que «les mines figuraient parmi les secteurs stratégiques de l’Algérie, enjoignant au gouvernement de surseoir à l’approbation du projet de loi afin de l’enrichir davantage», indique le communiqué du Conseil.
Le président Tebboune a ordonné également d’«associer les spécialistes et experts en prévision de l’ouverture de cette activité à l’opérateur algérien, d’autant que le pays connait une dynamique dans le nouveau tissu industriel et est en mesure d’exploiter cette richesse et d’augmenter sa rentabilité dans le cadre du processus du développement national», ajoute la même source.
Le projet de loi régissant les activités minières a été à l’ordre du jour d’une réunion du gouvernement tenue le 8 novembre dernier sous la présidence du Premier ministre déchu, Aïmene Benabderrahmane.
Le gouvernement a examiné, à cette occasion, en deuxième lecture, un avant-projet de loi régissant les activités minières, présenté par le ministre de l’énergie et des mines, indique un compte rendu publié à l’issue de la réunion, précisant que cette nouvelle mouture du projet de texte a été enrichie et complétée en tenant compte des orientations formulées lors du conseil de gouvernement tenu le 31 mai 2023.
Le document explique aussi que «cet avant-projet de loi a pour objectif la création d’un environnement juridique approprié et encourageant pour favoriser le développement de l’industrie minière. En effet, il établit un cadre incitatif pour les investisseurs tout en mettant un fort accent sur la création d’emplois au niveau local».
Ce «projet de texte vise également à promouvoir le transfert technologique en encourageant les entreprises minières à partager leur expertise avec des partenaires locaux, renforçant ainsi les compétences technologiques nationales et réduisant sa dépendance à l’égard des compétences étrangères», conclut le compte rendu.