Le Programme alimentaire mondial (PAM), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont publié, mardi, une analyse de la sécurité alimentaire dans laquelle ils annoncent que le nombre de personnes qui vivent dans la faim en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale continue d’augmenter et devrait atteindre les 49,5 millions entre les mois de juin et d’août 2024.
Cette analyse, relayée par le Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU dans son point de presse quotidien, attire aussi l’attention sur le fait que la tendance est particulièrement préoccupante dans les pays côtiers où le nombre de personnes en proie à une faim aigüe devrait monter à 6,2 millions, soit une augmentation de 16% par rapport à cette année.
La faim aigüe dans cette région est due principalement aux conflits, à l’impact de la crise climatique et aux prix élevés des denrées alimentaires et du carburant, selon les trois agences onusiennes qui appellent les gouvernements nationaux et les partenaires financiers à accorder la priorité aux programmes propres à renforcer la résilience des systèmes alimentaires et des moyens de subsistance au climat, et à investir dans les systèmes de protection sociale.
Le PAM, l’UNICEF et la FAO recommandent aussi des efforts accrus de développement et la mise en œuvre de programmes d’urgence pour répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels immédiats des populations en proie aux crises et au niveau d’urgence d’insécurité alimentaire.