Le Gouvernement sud-africain prévoit d’augmenter sa production d’énergie nucléaire, alors que le pays est économiquement plombé par une grave crise de l’électricité et des coupures répétées qui affectent la population et les entreprises.
Au cours d’une conférence de presse ce 12 décembre à Johannesburg, la capitale économique, Kgosientsho Ramokgopa le ministre sud-africain de l’Énergie a présenté le nouveau plan de production énergétique basé sur le nucléaire, en vue de sortir le pays de la grave crise de l’électricité.
«La production d’électricité ne peut pas répondre à la demande nationale, il faut donc une capacité de production supplémentaire parce que la flotte d’Eskom vieillit et que nous avons besoin d’une capacité de production supplémentaire», a-t-il souligné.
Il a en outre révélé que des discussions avec plusieurs fournisseurs potentiels pour l’acquisition de nouvelles unités de production sont en cours. «Il pourrait s’agir de réacteurs conventionnels ou de petits réacteurs modulaires, moins puissants mais aussi moins coûteux. Une première mise en service est espérée à l’horizon 2032-2033», a-t-il précisé. Le Gouvernement assure vouloir atteindre une capacité nucléaire supplémentaire de 2.500 mégawatts afin de répondre aux questions de sécurité nationale et de souveraineté énergétique.
Seule une Centrale nucléaire existe déjà sur le territoire sud-africain, et sur le continent, la Centrale de Koeberg au nord du Cap, en service depuis 1984 et qui ne fonctionne plus à pleine capacité. Une unité de cette Centrale a été fermée pendant près d’un an afin de prolonger la durée de vie du site de 20 ans et la deuxième est en maintenance.