Dans le cadre de la commémoration du 65ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger, le chef de la Transition nigérienne, le général Abdourahamane Tiani a réaffirmé ce dimanche 17 décembre, les lignes rouges à ne pas dépasser en matière de lutte contre la corruption dans le pays.
Le pouvoir qu’il dirige a fait de la lutte contre la prévarication son mantra, en pointant un doigt accusateur vers le régime du Président déchu, Mohamed Bazoum qu’il a renversé le 26 juillet 2023.
Le général Abdourahamane Tiani a ainsi promis «de ne couvrir personne et de prêter main forte à la COLDEF (Commission de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale) pour surmonter toute entrave, car le fléau généralisé de la corruption est l’une des causes qui nous ont conduit à prendre nos responsabilités pour mettre fin au régime que vous connaissez».
Selon le numéro Un au Niger, la COLDEF est «à pied d’œuvre pour mettre l’Etat dans ses droits », soulignant qu’il n’y aurait «pas de répit, ni de pitié pour ceux qui ont spolié les biens de l’Etat».
La COLDEF a été créée par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) au pouvoir depuis le 26 juillet), pour mener une bataille sans merci contre «la corruption, l’impunité, le détournement des deniers publics et la mauvaise gouvernance».
Dans ses attributions, la COLDEF a «tous les pouvoirs nécessaires pour mettre en œuvre les orientations du CNSP et de l’Etat relatives à la lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale dans le respect des lois et règlement de la République».