La 4ème édition du « Cyber Africa Forum » (CAF) se tiendra les 15 et 16 avril 2024 à Abidjan en Côte d’Ivoire, sous le thème : “Risques cybernétiques et IA (Intelligence artificielle): quelles stratégies de défense face aux nouvelles menaces numériques”, ont annoncé ce lundi 18 décembre, les organisateurs.
Cette grande messe de la cyber-sécurité sur le continent se veut une tribune de recherche de solutions pour contrer les nouvelles cyber-menaces en Afrique d’une part, et d’autre part offrira une analyse holistique des enjeux et opportunités de l’Intelligence Artificielle et permettra également de sceller des partenariats publics-privés dans le domaine numérique.
L’innovation promue par l’édition 2024 du CAF est la mise à disposition d’un espace BtoB (Business to Business) pour favoriser les rencontres d’affaires et des opportunités de BtoG (Business to Government).
Les temps forts du CAF 2024 sont attendus aux tables rondes, conférences et ateliers interactifs, avec comme points d’orgue un «exercice de gestion de crise Cyber qui sensibilisera les décideurs aux risques majeurs, le «Cyber Africa Women» qui contribuera à favoriser l’inclusion des femmes dans le domaine numérique, et un hackathon pour mettre en lumière les jeunes talents du secteur sur le continent.
«Cette nouvelle édition visera à stimuler des réflexions stratégiques en explorant les synergies entre la cyber-sécurité et l’IA. Notre objectif est de favoriser une réflexion approfondie sur la manière dont l’IA peut renforcer la cyber-sécurité, tout en identifiant les défis qu’elle présente», résume Franck Kié, Commissaire général du Cyber Africa Forum.
Pour rappel, l’édition 2023 du CAF placée sous le thème “Enjeux, acteurs et partenariats: quelles solutions pour sécuriser la transformation digitale de l’Afrique”, avait réuni quelque 2.500 participants, plus de 60 intervenants de renom, environ 70 partenaires et sponsors, ainsi qu’une centaine de leaders des secteurs public et privé. Le CAF a été lancé en 2020 par le président de Ciberobs «Make Africa Safe», Franck Kié.