Une violente explosion violente s’est produite dans la nuit du 17 au 18 décembre dans un dépôt de carburant au terminal pétrolier, le plus grand situé dans le port de Conakry, faisant au moins 14 morts et près de 200 blessés, selon un bilan provisoire officiel.
L’explosion a été violente à telle enseigne qu’elle a été ressentie dans le quartier d’affaires de Kaloum à Conakry. L’incendie engendré par cette déflagration a été désormais maîtrisé. Plusieurs victimes du sinistre ont perdu leurs habitations et une grande partie de leurs biens. Des milliers de personnes ont été prises de panique après la forte explosion.
Une enquête officielle a été ouverte et le Gouvernement guinéen exclut pour l’heure «la piste terroriste» alors que le Président Mamadi Doumbouya a exprimé son soutien aux victimes touchées par le sinistre. Une grande chaîne de solidarité est spontanément née sur les réseaux sociaux et dans le pays pour assister les familles touchées par ce drame.
Un plan d’urgence sanitaire a été activé et toutes les stations d’essence dans le pays ont été fermées par les autorités pour limiter la spéculation et les éventuelles pénuries. L’État guinéen a mis en place «un numéro vert gratuit pour faciliter l’assistance aux sinistrés, le 1016». Le Sénégal, le Mali et la France ont offert leur soutien spontané aux Guinéens.
Plusieurs acteurs de la Société civile dénoncent la proximité de ce dépôt de carburant du centre des affaires de la capitale guinéenne et même de la Présidence.
Le porte-parole du Gouvernement, Ousmane Gaoul Diallo a précisé que d’autres «lieux de stockage» de carburant sont en cours de construction en dehors de la capitale Conakry, ajoutant que des dispositions ont été prises pour éviter toute pénurie de carburant.