Un accord pour mettre fin à la guerre au Soudan est possible, mais sans les conditions sur lesquelles l’Armée nationale reste intransigeante.
«Nous ne signerons pas un accord de paix qui constituerait une humiliation pour les Forces armées et le peuple soudanais», a déclaré jeudi 21 décembre, le chef de l’Armée soudanaise, Abdel Fattah Al-Burhan, s’adressant à des officiers et à des soldats dans l’Etat de la Mer Rouge, à l’Est du pays.
D’après le chef du Conseil souverain du Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhan, a exigé dans un communiqué, que «tout accord doit inclure un cessez-le-feu et le retrait des rebelles des installations publiques, des hôpitaux et des maisons des citoyens».
La guerre entre l’Armée du Soudan et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) a débuté le 15 avril 2023 et occasionne plusieurs déplacés et des conditions humanitaires difficiles, sans compter les pertes en vies humaines. L’ONU a dénombré plus de 12.000 morts dans les combats.
Les différentes négociations sous la houlette de la communauté internationale ont toutes échoué, chacun des belligérants campant sur sa position.