Le ministère guinéen de la Sécurité et de la Protection civile a apporté, lundi, un «démenti formel et catégorique», suite aux rumeurs persistantes faisant état d’une éventuelle instauration d’un couvre-feu à Conakry, la capitale, à partir du lundi 25 décembre.
Ces allégations n’ont pour but que d’«instaurer un climat de terreur et de panique au sein de la paisible et laborieuse population», affirme le ministère dans un communiqué, soulignant que «l’instauration d’un couvre-feu obéit à un processus administratif précis et qu’à l’instant, aucune décision officielle n’a été prise dans ce sens».
Pour le ministère guinéen, «les auteurs de ces rumeurs ne cherchent qu’à instaurer la psychose au sein des paisibles populations de la capitale, créant ainsi une situation préoccupante de crise infondée».
Il a ainsi appelé les auteurs de ces rumeurs «à cesser immédiatement leur diffusion au risque de se voir infliger des sanctions pénales», prévenant aussi que «toute propagation de fausses informations pouvant perturber l’ordre public et la quiétude sociale sera traitée avec la plus grande rigueur».
Les autorités ont invité, par la même occasion, «les habitants de Conakry à vaquer librement à leurs occupations» et à ne «se référer uniquement qu’aux informations officielles diffusées par les canaux officiels du Gouvernement pour obtenir des informations précises et vérifiées».
Le Département de la Sécurité rassure tous les citoyens que les autorités compétentes veillent minutieusement à leur bien-être et toute mesure d’exception serait annoncée de manière officielle, ajoute le communiqué.