La Cour suprême du Tchad a validé ce jeudi en début d’après-midi, les résultats du référendum constitutionnel, entérinant ainsi une nouvelle Constitution que l’opposition juge «taillée sur mesure pour perpétuer la dynastie des Deby à la tête du pays».
Au référendum du 17 décembre dernier, le «OUI» a obtenu un score de plus de 85% des suffrages. Les recours des pourfendeurs devant la plus haute Cour du pays ont tous été jugés «sans objet sur le fond».
La Cour suprême tchadienne retient donc, in fine, «un score de 85,90% des suffrages pour le ‘Oui’, contre 14,10% pour le ‘Non’», et un taux de participation de 62,8%.
Quelques 8 millions d’électeurs tchadiens étaient appelés aux urnes pour donner leur avis sur des réformes constitutionnelles qui consacrent, entre autres, le passage d’un régime présidentiel à un régime semi-présidentiel avec l’institution d’un parlement bicaméral comprenant l’Assemblée nationale et le Sénat.
Le nouveau texte introduit également des changements au niveau d’institutions publiques comme le Sénat, la Haute Cour de justice, la Cour suprême, la Cour des comptes, le Conseil constitutionnel, la Justice militaire, la Commission nationale des droits de l’Homme et le Conseil économique social et culturel.