Un colloque scientifique continental s’est ouvert mercredi 10 janvier à Brazzaville, la capitale de la République du Congo, sous le thème : «changements environnementaux, vulnérabilités des territoires et résilience des communautés en Afrique».
Placé sous l’égide du ministre congolais de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, cet évènement réunit plusieurs spécialistes africains de l’environnement dont des géographes, des anthropologues ou encore des urbanistes, sans compter quelques membres du gouvernement.
Alors que l’Afrique subit de plein fouet les conséquences du changement climatique dont elle n’est pourtant pas responsable, cette rencontre constitue une des occasions pour réfléchir sur les voies et moyens de renforcer la résilience du continent face à la nouvelle situation.
«Le thème de ce colloque vient à point nommé. Je suis convaincue que l’examen de cette question vitale et les échanges qui seront fructueux, porteurs des propositions et solutions, seront l’objectif et le résultat des présentes assises», a déclaré la ministre congolais de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Delphine Edith Emmanuel, dans son discours d’ouverture du colloque dont les travaux s’achèveront le 12 janvier.
Ce colloque intervient moins de trois mois après la tenue en octobre dernier à Brazzaville, du sommet des pays des trois grands bassins forestiers du monde à savoir : l’Amazonie, Bornéo Mékong et le Congo. Le sommet s’était focalisé sur les questions liées à la gouvernance des écosystèmes forestiers face aux changements climatiques qu’enregistre le monde.