L’Armée de la République Démocratique du Congo (RDC), s’est expliquée ce mardi 16 janvier après le décès de l’un de ses soldats, abattu sur le territoire du Rwanda, pays voisin avec qui les relations ne sont pas en bons termes.
Les Forces de défense du Rwanda avaient annoncé mardi matin avoir abattu un militaire congolais qui a franchi la frontière du pays dans le district de Rubavu (ouest), «alors qu’il tirait sur les patrouilles» rwandaises, ajoutant que deux autres militaires congolais ont été capturés dans la même zone et «avaient en leur possession un fusil AK-47, quatre chargeurs de 105 cartouches, un gilet de protection et des sachets de cannabis».
Pour Kigali, la présence illégale de ses soldats congolais sur le territoire rwandais est une «provocation», tandis que Kinshasa parle d’un acte non intentionnel.
Les soldats congolais «se sont retrouvés par mégarde ce mardi 16 janvier 2024 aux environs de 10 heures, sur le territoire rwandais. L’un d’eux a été abattu et les deux autres capturés par les Forces de Défense du Rwanda», a détaillé ce mardi lors d’un point de presse à Kinshasa, le porte-parole de l’Armée congolaise, le Général-Major Sylvain Ekenge.
Il indique qu’une telle situation de «militaires congolais ou rwandais égarés et appréhendés sur le territoire rwandais ou congolais est fréquente», et entend mettre à contribution le «Mécanisme Conjoint de Vérification» pour le rapatriement du militaire tué et des deux autres soldats capturés.