Le président de la Fédération tanzanienne de football, Wallace Karia a tenu à prendre ses distances de l’entraîneur des Taifa Stars, l’Algérien Adel Amrouche qui a proféré des accusations infondées à l’encontre du Maroc et de ses responsables du milieu footballistique.
«Nous ne soutenons pas la déclaration de notre entraîneur Adel Amrouche après que celui-ci ait accusé les Marocains de dominer le football africain en influençant les arbitres qui officient leurs matches», a-t-il indiqué dans une déclaration à un média tanzanien.
«Nous ne soutenons catégoriquement pas cette déclaration, car nous respectons le Maroc pour son travail acharné dans le développement du football et saurons quoi faire face à la déclaration imprudente et provocatrice de l’entraîneur» Amrouche, a promis Karia.
Le coach algérien de la sélection tanzanienne a prétendu lundi dernier, que «dans le football africain, ce sont les pouvoirs qui décident… et nous devons simplement affronter de grandes équipes et, apparemment, d’autres inconnues».
«Actuellement, c’est le Maroc qui gère le football africain. Ils choisissent aussi leurs arbitres et nous, nous demeurons de simples spectateurs» a encore divagué le sieur Amrouche, ajoutant que le fait de «jouer tard contre des arbitres prétendument influencés par la Fédération marocaine suscite des inquiétudes».
Le coach algérien auteur des propos maladroits et provocateurs à plus d’un titre a tenté ce mercredi lors d’une conférence de presse d’avant-match de rectifier le tir, mais le mal est déjà fait et de nombreux spécialiste du ballon rond africain Amrouche se trouve aujourd’hui sur un siège éjectable et le patron de la Fédération tanzanienne de football est résolu à ne pas laisser passer inaperçu cet impair.
Dans le cadre de la première journée du groupe F en phase de poules de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2023) qu’abrite la Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024, le Maroc affronte la Tanzanie, mercredi 17 janvier, au Stade Laurent Pokou de San Pedro (Côte d’Ivoire).