Le Roi du Maroc, Mohammed VI a eu ce mardi 23 janvier, un entretien téléphonique avec le Président de la République Fédérale du Nigeria, M. Bola Ahmed Adekunle TINUBU, indique le Cabinet Royal dans un communiqué.
L’entretien des deux dirigeants a porté sur «la dynamique positive des relations bilatérales au cours ces dernières années» ainsi que sur « le projet de Gazoduc Africain-Atlantique Nigeria-Maroc. Un projet structurant qui sera un levier stratégique pour l’intégration régionale et le développement économique, social pour l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest», ajoute la même source.
Dans ce contexte, le Souverain marocain a adressé au président Bola TINUBU, «une invitation pour effectuer une visite officielle au Maroc, dont les dates seront arrêtées à travers le canal diplomatique», précise le communiqué.
Pour rappel, dans son discours du 6 novembre 2022, le Roi Mohammed VI avait réitéré la détermination du Maroc «d’agir toujours, de concert avec Nos frères du Nigeria et l’ensemble des partenaires, en toute transparence et responsabilité, pour que ce projet soit concrétisé dans les meilleurs délais ».
Et le Souverain d’ajouter que «le Gazoduc Nigeria-Maroc représente pour Nous plus qu’un projet bilatéral entre deux pays frères. Notre souhait est qu’il soit plus largement un projet stratégique profitable à l’ensemble de la région de l’Afrique de l’ouest, dont la population dépasse 440 millions d’habitants».
Par ailleurs, le gazoduc Nigeria-Maroc est un élément essentiel dans la vision royale sur l’Afrique atlantique, déclinée par le Souverain dans son discours du 6 novembre 2023, dans lequel le Roi du Maroc avait indiqué que «Nous œuvrons, de concert avec nos frères en Afrique et l’ensemble de nos partenaires, à l’élaboration de réponses pratiques et efficientes, adossées à la coopération internationale ».
C’est dans ce cadre, a précisé le Roi Mohammed VI, que « s’inscrit le projet stratégique du gazoduc Maroc-Nigeria, considéré comme un levier d’intégration régionale visant à réunir les conditions d’un décollage économique commun».