La Direction de la compagnie nationale ivoirienne «Air Côte d’Ivoire» a dressé ce jeudi 25 janvier à Abidjan, un bilan élogieux de la décennie de son existence après avoir été relookée et restructurée.
En 10 ans d’activités, le transporteur aérien ivoirien a injecté 200 milliards Fcfa à titre des redevances dans l’économie du pays, dont 70 milliards Fcfa pour le Fisc et 430 milliards de Fcfa pour les fournisseurs. Il a également créé 586 emplois directs et 3.000 autres indirects, a détaillé la Direction d’Air Côte d’Ivoire qui a désormais des visées commerciales hors de l’Afrique occidentale.
«Nous avons formé 32 pilotes, 20 mécaniciens et nous envisageons créer une école de formation de pilotes » a indiqué le Directeur général d’Air Côte d’Ivoire, Laurent Loukou, précisant que la compagnie nationale a transporté durant les dix dernières années, 6,7 millions de passagers et réalisé un chiffre d’affaires de 992 milliards de FCFA.
La compagnie entame en 2024 sa onzième année de vie commerciale sous de bons auspices, avec des projections de finir cette année avec «14 machines dont l’entrée en service d’A330 contre neuf avions actuellement en activité».
Pour accroître les parts de marché de la compagnie en Afrique, Laurent Loukou projette le lancement de vols long-courriers qui seront principalement opérés vers Paris, Washington, New York, Londres, Genève et Beyrouth (Liban). «Air Côte d’Ivoire» est l’actuel transporteur officiel de la 34è édition de la «CAN 2023» qu’abrite le pays du 13 janvier jusqu’au 11 février prochain.
Plus connue dans le monde commercial africain sous le nom «d’Air Ivoire», la compagnie annonce également l’ouverture d’une liaison directe vers le Maroc, «avec des vols sur Casablanca, à compter du 15 avril 2024, à raison de quatre vols par semaine».
Relancée et relookée en 2012 sur décision du Président ivoirien, Alassane Ouattara, «Air Côte d’Ivoire» dispose désormais d’un capital social de 130 milliards de FCFA grâce à un actionnariat bâti sous forme de société à participation financière publique majoritaire dans laquelle l’Etat de Côte d’Ivoire détient 58% contre 23% pour «Optimus Holding», une entreprise privée.