Le Président de la Commission de l’Union Africaine (UA), Moussa Faki Mahamat «a appris avec un profond regret l’annonce du retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO», indique mardi la Commission dans un communiqué.
Le président de la Commission de l’UA «appelle à la conjugaison de tous les efforts pour que l’Unité irremplaçable de la CEDEAO soit préservée et la solidarité africaine renforcée».
Ressortissant du Tchad, grand voisin immédiat du bloc de la CEDEAO, le diplomate Faki Mahamat «engage les leaders régionaux à intensifier le dialogue entre le leadership de la CEDEAO et les trois pays susmentionnés».
Sur le même sujet, la Commission de l’UA offre sa facilitation pour aplanir le différend entre ces trois Républiques sahéliennes et les instances de la CEDEAO.
«La Commission de l’UA exprime son entière disponibilité pour apporter tout le concours en son pouvoir pour le succès de la logique de dialogue fraternel, loin de toutes les interférences extérieures d’où qu’elles viennent», précise le communiqué.
Plusieurs Chefs d’Etat de la sous-région s’activent depuis dimanche 28 janvier autour du «retrait immédiat de ces 3 pays de la CEDEAO». Un Sommet extraordinaire est en vue, selon des diplomates proches de la Commission de la CEDEAO.
Les Etats de la sous-région pourraient aussi se concerter en marge de la prochaine grand-messe de l’UA à Addis-Abeba, confient d’autres canaux d’information proches de la CEDEAO.
Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont décidé de quitter la CEDEAO en dénonçant les sanctions qu’elle leur inflige depuis 2020 et son «inaction face à la lutte anti-terroriste sur leurs sols respectifs».