Au moment où plusieurs hommages continuent d’affluer de par le monde et d’Afrique après l’annonce ce 4 février, du décès du Président namibien Hage Geingob, les autorités du pays appellent les populations au calme et ont aussi livré des explications officielles sur la disparition du dirigeant namibien.
Son équipe médicale lui avait diagnostiqué via une biopsie le 19 janvier 2024 «la découverte de cellules cancéreuses». C’est ce mal qui a emporté le leader de cet Etat d’Afrique australe à l’âge de 82 ans à l’hôpital Lady Pohamba, dans la capitale Windhoek.
Nangolo Mbumba, président par intérim de la Namibie et ex-vice-président s’est voulu explicite dans la description de la maladie qui a ôté la vie au Chef de l’exécutif de son pays.
Mbumba avait déjà révélé le 3 février que Geingob «était dans un état critique mais stable, après avoir subi un traitement de chimiothérapie contre le cancer» à l’hôpital Lady Pohamba.
«Dr Hage G. Geingob est décédé ce dimanche 4 février 2024 vers 00H04 à l’hôpital Lady Pohamba, où il était traité par son équipe médicale qui a fait de son mieux pour assurer son rétablissement. Malheureusement, malgré les efforts de l’équipe pour lui sauver la vie, le Président Geingob est décédé», a précisé ce dimanche 4 février Mbumba dans un communiqué.
Panafricaniste convaincu et actif, Geingob a été de son vivant, le 3è président d’une des plus jeunes Républiques d’Afrique. Avant son accession à la magistrature suprême namibienne, il a assumé diverses fonctions ministérielles et dans la haute Administration de son pays.
Il a également occupé le poste de Premier ministre de 1990 à 2002, puis de 2012 à 2015. Il dirigeait ce vaste Etat d’Afrique australe peu peuplé depuis le depuis le 21 mars 2015, et était en train d’achever son 2è quinquennat après sa réélection en 2019.
«La nation namibienne a perdu un éminent serviteur du peuple, une icône de la lutte pour la libération, le principal architecte de notre Constitution», a souligné la présidence namibienne à l’annonce de la disparition de Geingob.