Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, a présidé ce 5 février à Brazzaville la 9è réunion du Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye en présence de divers acteurs.
Les conclusions de cette réunion misent une fois de plus, sur l’impérieuse nécessité de l’inclusion dans la recherche de la réconciliation inter-libyenne.
La localité de Kintele (banlieue Nord de Brazzaville) a abrité les travaux à huis-clos, de la ‘9è réunion du Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye’ en présence de Denis Sassou-N’Guesso, Président dudit Comité, de divers acteurs de la crise libyenne, de plusieurs diplomates de pays limitrophes de la Libye comme le Niger et le Tchad et de représentants de l’UA dont son président en exercice, A. Assoumani .
Le communiqué final issu de ces travaux diplomatiques réitère l’appel de ce Comité à tous les Libyens «à adhérer aux efforts de réconciliation nationale, de manière inclusive et constructive». Les diplomates présents à Kintele ce 5 février ont réaffirmé leur «soutien au processus politique mené par la Libye et qui a pour but de conduire à des élections générales devant permettre d’unifier le Gouvernement».
Cette session diplomatique de l’UA a fait de «la restauration de la confiance et de la consolidation de la paix des conditions sine qua non préalables à la tenue de prochaines élections» en Libye, des élections qui ont été reportées sine die à cause de profondes divergences entre l’Est et l’Ouest libyens depuis fin 2022.
Le Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye a en outre exprimé sa «satisfaction quant aux efforts entrepris par le Conseil présidentiel libyen à travers l’adoption d’une vision stratégique nationale sur la réconciliation».
La 9è session de ce Comité a aussi tenu à témoigner «sa solidarité envers le peuple libyen, son attachement résolu à l’intégrité territoriale de la Libye et à son unité nationale».
Brazzaville abrite régulièrement depuis plus d’une décennie plusieurs sessions de marchandages diplomatiques inter-Libyens pour sortir ce pays maghrébin de la grave crise institutionnelle dans laquelle il est plongé depuis l’assassinat du Guide Mouammar Kadhafi le 20 octobre 2011 par une coalition étrangère conduite par la France sous Nicolas Sarkozy.