Le CNT (Conseil National de Transition) fait de l’accélération de la mise en œuvre du méga-projet intégré de Simandou (estimé au moins à 15 milliards de dollars) une priorité en autorisant la «ratification de trois Conventions cruciales» relatives à ce méga-projet le 3 février 2024. Information relayée par la Présidence guinéenne seulement en ce début de semaine.
La ratification de ces conventions procède de «la valorisation des ressources et la diversification de l’exploitation minière en Guinée», assure le Conseil National de Transition.
La première Convention ratifiée est relative au «co-développement des infrastructures ferroviaires et portuaires desservant les mines de minerai de fer des blocs 1, 2, 3 et 4 de Simandou, Convention conclue entre la Guinée, Winning Consortium Simandou (WCS), et Rio Tinto Simfer au sein du Consortium de la Compagnie du TransGuinée (CTG)».
Cette Convention crée et consolide le cadre législatif mettant en œuvre un réseau de transport efficace reliant les mines aux ports en Guinée.
La deuxième Convention encadre «la base d’exploitation de WCS pour les blocs 1 et 2 de Simandou, en établissant un cadre solide entre la Guinée et WCS pour l’exploitation du minerai de fer». La troisième Convention cible «les ajustements bipartites de Simfer à la Convention de base amendée et consolidée pour l’exploitation des gisements de fer de Simandou, impliquant la Guinée, Simfer et Rio Tinto». Ces ajustements soulignent la flexibilité des accords pour s’adapter aux évolutions de ce méga-projet.
Djiba Diakité (Président du Comité stratégique de suivi du Projet Simandou) a salué après la ratification de ces Conventions «l’impact économique, social et environnemental du grand projet de Simandou» pour l’ensemble de la Guinée. Selon le ministre guinéen de l’Économie et des Finances, Moussa Cissé, le projet de Simandou «ouvre des perspectives prometteuses non seulement pour l’économie du pays dans toute sa diversité, mais aussi des retombées et impacts positifs pour les populations».