Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa a décidé, conformément à la Constitution, la tenue des élections générales nationales et provinciales le 29 mai 2024, a annoncé ce mardi dans un communiqué, le porte-parole de la Présidence, Vincent Magwenya.
Selon la Présidence sud-africaine, cette date arrêtée est le fruit d’une série de concertations entre Cyril Ramaphosa et plusieurs entités impliquées dans l’organisation des prochains scrutins, notamment la Commission électorale indépendante (CEI) et les neuf Premiers ministres provinciaux.
Les élections du 29 mai 2024 permettront de renouveler le Parlement sud-africain qui choisira à son tour le futur Président du pays, selon les règles de la démocratie parlementaire en vigueur dans l’Etat le plus industrialisé du continent africain.
Au pouvoir depuis les premières et historiques élections multiraciales en Afrique du Sud du 27 avril 1994, le parti « Congrès National Africain » (ANC) devrait enregistrer une nouvelle baisse de sa cote de popularité dans les urnes au terme des élections de mai 2024, selon des projections de plusieurs Instituts de sondage crédibles, dont la «Fondation de la recherche sociale» (SRF) qui rappelle la popularité de l’ANC «s’est établie à 45% entre juillet et octobre 2023».
Les habituels électeurs de l’ANC avaient déjà fait passer sous la barre de 50% les suffrages accordés à ce parti historique lors des dernières élections locales.
Une majorité de votants reproche à cette formation politique l’incurie dans la résolution des maux cycliques auxquels fait face l’économie sud-africaine depuis une décennie. Il s’agit notamment de «la crise de l’électricité, le coût de la vie, le chômage endémique et la corruption» qui gangrène les hautes sphères du pouvoir à Pretoria et parmi les leaders de l’ANC.